La Maison 17 dans la Rue du Bac (Fährstraße) en Stralsund
La rue Fährstraße rattache le Marché Vieux et l’hôtel de ville d’une part au port et aux bacs d’autre part. A la partie inférieure de la rue, dans la maison numéro 17, au tournant de la Wasserstraße, la plus vieille buvette de la ville et en plus une de plus vieille buvettes en Europe est en service jusqu’aujourd’hui.
C’est déjà dans Moyen Age que le privilège de brasser et de verser des boissons – aujourd’hui appelé autorisation de brasser- est donné sur demande seulement et est enregistré soigneusement à cause de la taxation. C’est dans cette connexion que le présent « Gasthaus zur Fähre » ( Buvette du Bac) pour la première fois est mentionné dans les livres de la ville dans l’année 1332. Le privilège de débit de boissons a été donné à la « taberna apud passagium ».
A la suite de la construction de la porte du bac la maison no. 17 dans la Rue du Bac (Fährstraße) a été construite. Une muraille commune et les résidus d’un four, qui se trouvent dans la buvette sont des indices témoignant.
La porte du bac, qu’est construit en 1278, montre aux nouveaux venus comme porte unique de Stralsund la gouttière et ne pas le frontispice. Les frontispices du Moyen Age, décorés luxueusement, sont construits latéralement.
Tous les portes de la ville sont été fermées au coucher du soleil. Voyageurs qui sont venu en retard et aussi les gens qui habitaient avant les portes préféraient visiter les buvettes de la région du port. Le site de la buvette – aujourd’hui appelée « Zur Fähre » (Au Bac) – directement avant la porte et en prolongation des ponts d’atterrissage était un avantage d’emplacement – pour cette raison la demande d’un privilège de verser de boissons était conséquent. Comme avantage supplémentaire on peut ajouter – à ce temps – la proximité des plusieurs maisons publiques situées dans la rue du Mur (Mauerstraße) à coté de la Porte du Bac.
Laissez nous nous transporter brièvement dans le Moyen Age et dans la période du Hanse.
L’eau propre était – spécialement à Stralsund – une rareté. La boisson choisie à la buvette était probablement la petite bière au prix bon marché. Elle était brassée dans maisons avec le privilège de brasser et avec une source privée. Aux autres bières des ingrédients renforcant ont ajouté. Comme des ingrédients les plus dangereux on peut nommer la jusquiame (Bilsenkraut). Le nom de la ville Pilsen et la bière à la Pilsener en rappèlent.
Partie de l’assortiment des buvettes de la région du port était aussi l’eau de vie d’un pourcentage élevé et des pâtées diverses – adapté à la demande et à la bourse des artisans, marchands et mariniers qui habitaient avant les portes de la ville de la Hanse.
Avant les portes de la ville ils se trouvaient aussi des métiers qui utilisaient le feu d’une manière intensifié. A coté des ponts d’atterrissage on bouillait le goudron et on fait des fumigations. C’est ainsi que le risque d’un incendie dans la ville a été diminué.
Il semble que la maison no. 17 a un ange gardien. Aucun des incendies grands de la ville, aucune des plus que 80 des marées hautes et aucun siège pouvaient menacé son existence.
Pendant la période de la Hanse on peut assumé qu’il y avait beaucoup de l’activité à la porte la plus importante. Des journaliers, mariniers patriciens – la totalité de l’activité du Moyen Age – passaient l’entrée centrale de la ville à coté de la mer. Outre des hommes ordinaires ce sont le maire riche Bertram Wulflam, le roi suédois Gustaf Adolf, le général de Löwen et défenseur de la ville Lambert Steinwich qui passaient plusieurs fois la buvette et la porte.
Plus tard c’est le pharmacien, chimiste et découvreur de l’oxygène Carl Wilhelm Scheele qui passait cette buvette.
Il n’y a pas de traces dans les archives de la ville de Claus Störtebeker, Gödeke Michels, Caspar David Friedrich, Ernst Moritz Arndt etc.
On ne sait pas qui de ces gens fameux s’est entré dans la buvette. C’est ne pas documenté ce qu’on a mangé. Bien sur, il y a quelque-uns de tonneaux de bière qui sont transportés par les passants dans la ville et le port.
La buvette a subit – avec des interruptions – la plupart de l’histoire de la ville de Stralsund. A cause de changement du propriétaire la maison a eu des utilisations différentes
Dans les matricles suédois – des levés très précises des maisons et de terrains fait au début du 18ème siècle comme base des impôts – c’est marinier Hans König qui était propriétaire. En 1791 l’épicier Daniel Friedrich Paepke a acheté la maison pour 1.200 thaler impérial. En 1847 et 1851 deux autres marchants ont payés 5.000 thaler. Le courtier maritime Carl Hodorff a payé 7.500 thaler en 1863. En 1873 c’était encore un marchant, Carl Gottfried Heinzelmann, qui a acheté la maison
Après cette période la maison était une buvette. Jusqu’au 1946 Otto Glawe et son fils Karl conduisaient la maison. 1946 – 1960 Albert Milatz, 1960 – 82 son fils Werner Milatz, 1982- 99 Dieter Dettmann et à partir de 1999 Hanni Höpner.
C’étaient surtout les propriétaires de la buvette qui étaient en dispute intense avec les autorités. Dans les archives il y a des dossiers volumineux. Le garçon Ernst Müller a demandé en 1882 d’établir une buvette. Le Maire a refusé la demande parce qu’il y avaient déjà assez des marchandises petites dans le voisinage. Cafetier Breitsprecher a reçu la même réponse en 1883. Il voulait établir un restaurant avec logis. Ce n’étaient que des demandeurs plus tard qui avaient de bonne chance : Le comité de la ville leur donnait les autorisations nécessaires contre l’envie du conseil de la ville.
Un voisin vu fréquemment dans la buvette était le gardien de la porte et de la nuit. Il visitait la buvette à cause de la violation de l’heure de clôture. On ne peut qu’assumer s’il fait ça seulement pour des raisons officieuses ou à cause de soif.
En 1904 Karl Glawe a été accusé á cause de la violation de l’heure de la clôture. Le tribunal royal lui donnait un jugement d’acquittement.
Pendant des années la buvette était réservée exclusifment aux hotes habitués. Elle restait une « terra incognita » pour des touristes et des clientèles de passage. Spécialement les buvetiers Milatz et Dettmann accentuaient un climat familial et solide. Comme c’est tradition en Pommeraie on se trouve “ entre soi-même“.La barrière avait été posée devant la porte intérieure et des hotes non-habitués devaient chercher une autre buvette. Des originaux Stralsundois comme le plus fameux voilier Julius « Jule » Guldbrand était hote habitué. Les hotes ne visitaient pas pour des décennies les autres buvettes. C’est en deux ans que Silvia et Achim Zipperling fêteront le jubilée de trente ans comme hotes habitués.Après le transfert de la buvette « Zur Fähre » de Dettmanns à Hanni Höpner, elle commençait une politique d’ouverture économiquement et architectonique : La barrière restait inutilisée comme un artefact. Les pans de bois dans le mur interne ont été découverts. Des hotes de la région ainsi que des pays externes sont toujours bienvenus. Des hotes de l’Islande, de la Russie, de l’Amérique du Sud sont déjà demeurer ici.
C’est le caractère spécial de la buvette qui simplement attire tout le monde.